L’abondement dans un contrat d’épargne consiste pour l’épargnant à bénéficier d’un rajout d’une certaine somme à titre de participation par son employeur. Certains produits d’épargne retraite permettent alors au salarié de préparer sa retraite par le biais de la contribution de son employeur, et ce, au moyen d’un abondement pouvant revêtir un caractère obligatoire ou non. Ces contrats sont notamment le PEE, le Perco ou encore le PERP entreprise.
Le PERP entreprise
Le PERP ou plan d’épargne retraite populaire est un contrat donnant lieu à la perception de rentes viagères au moment du départ à la retraite. Les primes sont versées par l’employeur. En revanche, dans le cas d’un PERP entreprises, c’est l’employeur qui se charge des versements conformément à la convention préalablement signée avec l’employeur bénéficiaire. C’est ce dernier qui souscrit toutefois au plan. Ces cotisations doivent être versées annuellement, à la différence du PERP classique individuel dont les versements sont libres. Le montant des primes à verser ainsi que la date de l’opération sont alors décidés par l’employeur.
En termes de fiscalité, il appartient au salarié bénéficiaire de déclarer ces primes perçues ; celles-ci peuvent toutefois faire l’objet d’une déduction, dans la mesure où il s’agit de cotisations pour la retraite. Pour l’employeur, la base taxable de l’impôt sur les sociétés fait l’objet d’une réduction par rapport à l’ensemble des primes versées.
Sortie en rente ou en capital ?
Le PERP est verrouillé jusqu’à l’âge de la retraite et ne permet aucun déblocage, sauf dans des cas exceptionnels : invalidité, surendettement, cessation de son activité salariale à la suite d’une liquidation judiciaire, décès de son conjoint, fin des droits aux allocations de chômage. Au dénouement du contrat, une sortie en capital est possible, à hauteur de 20%, tandis que les 80% des primes fructifiées seront reversés à titre de rentes viagères.