Les contrats multisupports en assurance-vie contiennent des produits de diversification nouvelle génération appelés les unités de comptes. Quant à l’assurance-vie en fonds en euros, elle a cessé de donner lieu à un bon rendement, bien qu’elle continue à intéresser les épargnants en raison de son capital garanti.
L’avantage d’investir dans un contrat multisupport, c’est non seulement de tabler sur de meilleurs rendements pour son épargne, mais aussi de diversifier son portefeuille de placements. Les contrats d’assurance-vie proposent d’ailleurs toute une variété d’unités de comptes aussi performantes les unes que les autres. Comment fonctionnent ces UC et sont-elles réellement risquées ?
Rappelons que ces dernières sont des actifs disponibles dans l’assurance-vie et peuvent être souscrites en nombre de parts, tandis que les fonds en euros, comme leur nom l’indique, sont libellés en euros. Les UC contiennent différentes grandes familles de produits de placement destinés à doper le rendement de l’assurance-vie grâce au leur. Ce rendement fluctue cependant à la hausse comme à la baisse. Ces grandes familles d’unités de comptes sont déclinées selon qu’il s’agisse d’UC immobilières, monétaires ou mobilières.
Les UC immobilières : des produits de placements dérivés de la « pierre »
Citons parmi les UC immobilières :
- les sociétés civiles de placement immobilier : constituées à 100% d’immeubles professionnels, leur rendement exprimé en taux de distribution sur valeur de marché est d’environ 4.2% en moyenne. Ce sont les produits les plus intéressants du point de vue rapport rendement-risques.
- les organismes de placement collectif immobilier : ce sont des versions reformulées des SCPI. Ils sont à la fois de la pierre et des produits boursiers tels que les actions et les obligations qui ont vocation à diversifier l’OPCI et permettre au souscripteur de bénéficier de bons rendements. Ils doivent également contenir des liquidités qui en facilitent alors la sortie d’investissement. Ce sont donc des actifs plutôt appréciés pour leur diversification et qui n’offrent cependant pas de garantie en termes de capital en raison de la présence des valeurs mobilières dans leur composition.
- les sociétés civiles immobilières : actifs à base d’immobilier et gérés en indivision, ils sont plutôt appréciés pour la souplesse de leur gestion et proposent un rendement assez stable, de l’ordre de 3.5% environ.
Les UC monnaies: des supports monétaires de différentes familles
Ces classes d’actifs sont composées de billets de trésorerie émanant des entreprises, de bons du Trésor provenant de l’État ou encore de certificats de dépôt des établissements financiers. Ces UC monnaies sont peu rémunérateurs mais sont injectées à faible dose dans les contrats multisupports, toujours dans un objectif de diversification.
Les UC mobilières : la grande famille des OPCVM
Ces actifs en revanche appartiennent à la grande famille des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Ces derniers sont à la fois des fonds communs de proximité (FCP) et des sociétés d’investissement à capital variable (SICAV).
- les FCP : ils se déclinent aussi en FCP classiques, en FCP monétaires ainsi qu’en FCP actions ou encore en FCP obligataires. Les risques sont plus élevés avec la catégorie des fonds dits spécialisés comme les fonds communs de placement à risques (FCPR), les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ou encore les fonds d’investissements de proximité (FIP).
- les SICAV : en ce qui concerne ces dernières, elles englobent aussi toute une souche d’actifs diversifiés, selon qu’ils soient monétaires, obligataires, en actions, à gestion alternative ou à formule.
Les rendements sont très volatils pour les UC mobilières, à souscrire donc avec modération et toujours après analyse des spécificités de chaque produit. Toutefois, l’avantage d’y investir, c’est d’accéder à ces différentes familles d’actifs à prix plus intéressants. Leur valeur liquidative est également réactualisée de manière très régulière.